Écriture

1O erreurs à éviter quand on écrit son premier roman

10/05/2021

Vous vous lancez dans l’écriture d’un roman ?

Félicitations ! C’est une belle aventure qui peut vous apporter beaucoup. Néanmoins, le sentier est semé d’embûches susceptibles de vous compliquer la tâche. Étant donné que certaines erreurs sont communes à beaucoup d’auteurs en herbe (j’en ai plusieurs à mon actif 🙈) je vous propose de les compiler ici, pour vous aider à garder le cap si ces pièges se mettent en travers de votre route !

C’est parti pour les 10 erreurs à éviter quand on débute en écriture.

1. Ne plus vouloir lire d’autres romans

L’idée reçue : « Me plonger dans d’autres livres risque de diluer mon style et mon univers. Je préfère éviter toute lecture pour me concentrer à 100 % sur l’écriture de mon histoire. »

Faux ! Loin de perturber notre démarche d’écriture, la lecture la nourrit : c’est elle qui enrichit notre imaginaire, forge notre plume et affûte nos connaissances en narratologie. La lecture est le terreau indispensable à l’écriture. Vous en priver pendant toute la phase de conception de votre histoire (6 mois ? Un an ?) reviendrait à bâtir une maison sans boite à outils.

✍️ Pendant l’écriture de votre roman, vous pouvez lire de tout, et en particulier des livres appartenant au même genre littéraire que votre histoire, pour vous imprégner d’une ambiance favorable au déploiement de votre propre univers. N’ayez pas peur d’imiter ce que vous lisez : en multipliant les lectures, vous vous nourrirez sans copier.

À lire aussi : 8 conseils pour développer votre créativité d’écrivain

2. Attendre d’être inspiré pour écrire

L’idée reçue : « Un vrai écrivain est visité par les Muses, il créé sous l’impulsion d’une inspiration divine. Pour devenir auteur, je dois donc écrire uniquement lorsque je me sens inspiré. »

Si tous les auteurs raisonnaient ainsi, bien peu d’œuvres auraient vu le jour ! Car en réalité, l’écriture d’un roman est un long processus, fait de moments d’exaltation mais aussi de phases de doutes, de difficultés ou tout simplement de manque de motivation. Écrire régulièrement malgré tout est la condition indispensable à l’aboutissement de votre projet de roman.

✍️ Quand l’inspiration n’est pas au rendez-vous, reposez-vous sur une vraie autodiscipline, qui passe par une routine d’écriture. Établissez un planning, notez vos sessions d’écriture dans votre agenda et respectez-les.

À lire aussi : Écrire un roman, comment passer du rêve à l’action ?

3. Suivre aveuglément les conseils d’écriture

L’idée reçue : « Si des auteurs plus expérimentés que moi fonctionnent d’une certaine manière, je dois faire de même. Après tout, ils ont de l’expérience. »

Je suis une grande adepte de conseils d’écriture, j’en ai absorbé énormément avant d’écrire mon premier roman et j’en lis toujours. Selon moi, il s’agit d’une ressource précieuse dont on aurait tord de se priver !

En revanche, je pense qu’il est fondamental de garder un esprit critique par rapport à ce qu’on lit. Si certains conseils s’appliquent à tout le monde (exemple : un personnage de roman doit avoir des qualités et des défauts) d’autres varient fortement en fonction du processus de chaque auteur.

Je suis notamment étonnée d’entendre des auteurs dire qu’il est indispensable de bâtir un plan détaillé avant d’écrire, ou à l’inverse, que le plan tue la créativité et qu’il est à bannir … Car je sais d’expérience que cette problématique est propre à chaque auteur, à sa manière de travailler et à son fonctionnement personnel.

✍️ Abreuvez-vous de conseils d’écriture, ils sont riches et formateurs ! Mais gardez toujours du recul sur ce que vous lisez (même sur ce blog ^^) et surtout trouvez votre manière personnelle de fonctionner … par la pratique et l’expérience.

4. Croire que c’est terminé quand on a posé le point final

L’idée reçue : « J’ai enfin écrit mon dernier chapitre ! Je vais pouvoir envoyer mon roman aux maisons d’édition pour le faire publier. »

Réussir à écrire le premier jet de son roman jusqu’au bout est bel accomplissement, et vous pouvez être fier de vous. En revanche, il serait trompeur de croire que votre roman est fini à ce stade …

Un premier jet ressemble à une pâte à gâteau : c’est une base fondatrice, mais qui nécessite encore du travail avant d’être dégustée. Il va maintenant falloir affiner votre texte pour en faire un roman digne d’être lu.

✍️ Commencez par laisser reposer votre roman quelques semaines, sans le relire et en y pensant le moins possible … Ainsi, quand vous le sortirez du tiroir pour le retravailler, vous aurez pris le recul nécessaire et repérerez plus facilement vos erreurs.

À lire aussi : Comment corriger son roman ?

5. Créer un personnage « Mary-Sue »

L’idée reçue : « Le héros/l’héroïne de mon roman doit être parfait, sinon les lecteurs ne l’aimeront pas. Je préfère ne pas lui attribuer de défauts car cela risque d’être rédhibitoire. »

On appelle Mary-Sue (ou Gary Stu) un héros trop lisse. Souvent, il s’agit d’une projection inconsciente de l’auteur : celui-ci transfère ses propres valeurs sur son personnage principal, et a ainsi du mal à lui construire une personnalité bien délimitée.

En résulte un héros plutôt flou, qui permettra à certains lecteurs de s’y identifier facilement, mais aura aussi tendance à agacer les lecteurs plus expérimentés. Souvent la Mary-Sue nous semble bien moins intéressante que les personnages secondaires de la même histoire, qui, eux, ont plus de relief.

Je crois que nous tombons presque tous dans le piège de la Mary-Sue, au début.

Si votre héros

  • Vous ressemble un peu beaucoup (âge, sexe, personnalité)
  • Possède un sens moral à toute épreuve
  • A toujours raison
  • N’a pas de défauts ou alors des défauts « sexy »
  • Provoque désir ou admiration chez les autres personnages sans raison valable
  • A un physique naturellement avantageux et n’en a pas conscience
  • A un destin exceptionnel

… Prenez garde, il s’agit peut-être d’une Mary-Sue !

✍️ Lisez Le Trône de Fer de George R.R. Martin pour découvrir une galerie de personnages anti-Mary-Sue : chacun à ses valeurs (parfois franchement douteuses), sa propre vision du monde, et tous sont vibrants de vie et de crédibilité.

6. Adopter un style alambiqué

L’idée reçue : « Un véritable écrivain fait de longues phrases complexes et utilise des mots savants, pour impressionner ses lecteurs. »

La réalité se situe souvent à l’opposé de cette idée reçue. Un style ampoulé fait maladroit et renvoie une image d’amateurisme … Nous ne sommes plus au 19ème siècle, les mœurs ont évolué et copier la plume des auteurs des grands classiques n’a pas de sens.

Le lecteur accrochera davantage à votre histoire s’il ne doit pas relire vos phrases deux fois pour les comprendre, ni chercher sans cesse des mots dans le dictionnaire.

✍️ Privilégiez la clarté du récit et ne faites jamais passer le style avant le sens. Évitez les phrases à rallonge, les structures complexes et les mots obscurs (du moins s’ils ont pour unique objectif de faire paraître votre style plus littéraire).

À lire aussi : Améliorer sa plume en 10 conseils

7. Commencer par une saga en plusieurs tomes

L’idée reçue : « Puisque tous les grands succès fantasy sont de longues sagas, je dois moi aussi écrire une histoire en plusieurs volumes. »

Quand on aime la littérature fantastique, on a souvent été bercé par de longues séries en plusieurs tomes : Harry Potter, Le Trône de Fer, L’Assassin Royal … Par mimétisme (ce qui est bien normal) on est spontanément tenté d’écrire la nôtre, de saga épique en 12 volumes, 206 sous-intrigues et 380 personnages ^^.

Attention, je ne dis pas que personne ne doit écrire de saga (ce serait triste !). Mais que ce n’est pas forcément un choix judicieux pour un débutant. Il est déjà ardu d’arriver jusqu’au bout de son premier roman : il faut apprendre à gérer une intrigue mais aussi à construire un univers, à faire évoluer des personnages, etc.

Mieux vaut donc commencer par un one-shot pour être sûr d’arriver jusqu’au bout du récit, plutôt que de se lancer dans un projet plus ambitieux qui augmente les chances d’abandon.

L’autre souci, c’est que les maisons d’édition françaises sont frileuses concernant les sagas en plusieurs tomes. J’ai entendu dire qu’elles les acceptaient rarement venant d’auteurs encore inconnus …

✍️ Ne faites pas une croix sur votre projet de saga, mais pourquoi ne pas vous lancer dans l’écriture en douceur avec un one-shot ? Peut-être en le situant dans le même univers que celui de la saga dont vous rêvez ? Ou en écrivant une fin ouverte, n’excluant pas une suite éventuelle ?

8. Vouloir être original à tout prix

L’idée reçue : « Pour que mon roman sorte du lot, il faut que j’écrive quelque chose d’unique, qui ne ressemble à rien de ce qui a déjà été publié. »

Le projet d’écrire une histoire totalement nouvelle est illusoire. Tous les types d’univers, de personnages et de structures narratives ont déjà été écrits, d’une manière ou d’une autre (et s’ils ne l’ont pas été, c’est peut-être pour une bonne raison 🙃)

Mais ce n’est pas grave car ce qui fera l’originalité de l’histoire que vous allez écrire, c’est le développement que vous allez en faire. Ce sont votre intériorité, votre manière personnelle de voir le monde et votre voix d’auteur qui feront l’unicité de votre roman. D’ailleurs, les œuvres les plus réussies ne partent pas forcément des idées les plus singulières.

Dans Harry Potter, J.K. Rowling réinterprète le cliché fantasy de l’Élu et l’univers éculé de la magie, mais son œuvre n’en reste pas moins géniale et unique en son genre …

✍️ Ne cherchez pas l’idée la plus originale, mais celle qui résonne en vous et vous motive suffisamment pour y consacrer du temps et de l’énergie ! Par contre, veillez à y apporter votre touche personnelle. Ce qui marche aussi plutôt bien, c’est de croiser différents thèmes et univers : ces derniers ne seront pas inédits en soi, mais leur association peut donner quelque chose de nouveau et de rafraîchissant.

À lire aussi : Trouver l’idée de son roman

9. Penser que son style est irrémédiablement mauvais

L’idée reçue : « Mes premiers chapitres sont mal écrits … Je ne suis pas fait pour être auteur, finalement. »

Alors personnellement, je ne vois pas l’écriture comme un don inné, mais comme une aptitude qui demande beaucoup de travail pour se développer. Cela nous semble logique dans d’autres domaines : l’artisan affûte son art avec la pratique, par exemple. Eh bien c’est pareil pour l’auteur, qui devient bon en s’entraînant.

Il est normal qu’un débutant ait un ton maladroit et hésitant. C’est en écrivant régulièrement qu’il finira par fluidifier son style et par trouver sa patte … Alors ne vous découragez pas et retroussez vos manches !

✍️ Inutile de relire vos premières pages tout de suite si vous manquez de confiance en vous. Continuez d’écrire votre histoire en vous concentrant sur le déroulé de votre intrigue. Votre plume s’améliorera au fil de l’écriture de votre roman, et, quand vous aurez posé le point final, vous pourrez toujours revenir en arrière pour réécrire votre premier chapitre, s’il s’avère que celui-ci est plus maladroit que le reste de votre histoire.

10. Abandonner à la première difficulté

L’idée reçue : « Cette scène me bloque / Finalement, j’ai envie d’écrire une autre histoire / De toute manière, mon roman actuel est nul. »

La voilà, la plus grande difficulté, quand on écrit un roman (selon moi) : l’envie de jeter l’éponge. Et ce piège ne concerne pas que le premier roman mais les suivants aussi. À chaque manuscrit, j’ai traversé des périodes de doutes, où j’avais envie de tout lâcher pour une nouvelle idée d’histoire, ou parce qu’une difficulté d’écriture me semblait trop difficile à surmonter.

Ce phénomène est normal et on le rencontre presque tous au fil du long processus que représente l’écriture d’un roman. Le problème c’est que si l’on cède à chaque tentation d’abandonner … on ne finit jamais un seul roman. Et c’est la collection des manuscrits inachevés qui commence.

✍️ Reprenez confiance en vous et en votre histoire : il est tout à fait normal de passer par des périodes où notre travail nous semble mauvais. Notez les nouvelles idées de romans dans un carnet pour y revenir plus tard et ainsi éviter de céder à la tentation ! Enfin, essayez de résoudre vos difficultés d’écriture au cas par cas, en faisant des recherches spécifiques : le web regorge d’excellents conseils d’écriture.

Cela dit, si votre blocage dure depuis des semaines et que vous avez arrêté d’écrire, accordez-vous le droit de passer à un nouveau projet de roman. Il ne s’agit pas de s’acharner quand la sauce ne prend pas, mais plutôt d’éviter d’abandonner systématiquement chaque manuscrit entamé …

Voilà pour les dix erreurs à éviter quand on écrit un roman !

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  • Enirtourenef le 10/05/2021 à 12 h 24 min

    Alors moi, pour la 1, ce n’est pas que je ne veux pas lire, c’est que naturellement je lâche un peu la lecture, comme si on cerveau pouvait pas gérer, justement, le processus créatif du roman en même temps que le processus créatif de lire (et de se nourrir de vocabulaire, de narratologie, etc.) donc je vais avoir tendance à lâcher un peu les livres pour les reprendre à fond au moment où je laisse reposer mon premier jet, par exemple. Là, je suis dans les dernières phases de corrections, et je lis aussi beaucoup. Mais dans l’écriture « pure » j’ai plus de mal.

    Ton point 3 est peut-être le plus important ! Beaucoup de personnes se jettent à corps perdu dans les conseils d’écriture comme si c’était une recette magique (et les ME en jouent aussi un peu puisque tu as des ME comme Argyll qui sortent des bouquins du genre « comment écrire un roman »). Il est très important de bien avoir en tête qu’il n’y a pas de bonnes choses en soi mais de bonnes choses pour soi ! Et la réponse qui fonctionne pour 90% des questions d’écriture (combien de mots par chapitre, combien de chapitres, combien de personnages, etc., etc., etc.) c’est : « ça dépend ». Dépend de ce dont on a envie, de ce dont a besoin pour l’histoire… C’est la réponse magique !

    Haha le point 6 je me sens visée ! Je fais des phrases de trois pieds de long et je case des mots anciens x) Mais pour ma défense, je fais en sorte qu’ils soient compréhensibles dans le contexte pour pas qu’on ait à me lire avec un dico sous le bras, justement. Mais pour moi, la richesse du vocabulaire est vraiment importante : la langue française à des mots géniaux (comme « sabouler », « alliciant »…) donc autant les utiliser ! Le problème des phrases longues (même chez moi) ce n’est pas tant qu’elles sont trop longues : mais mal construite. Je suis membre d’un forum d’écriture, une membre a posté un paragraphe en disant que sa phrase était trop longue. Ceux qui lui ont fait des propositions ont tous charcuté dedans. J’ai débarqué dans le sujet, j’ai dit « moi, je te propose de rien couper, de mettre 0 point et même de la rallonger » et arrivé là j’ai remplacé ses virgules par des points-virgules. Tout à coup, ça fonctionnait très bien !

    Totalement d’accord avec ton point 8 ! La Bible a plagié Gilgamesh qui a lui-même plagié un texte contemporain pour le Déluge… Le Dracula de Bram Stocker a des ressemblances troublantes avec une nouvelle écrite par une Anglaise (j’ai oublié son nom) quelques années avant… Du coup, c’est compliqué de faire original quand même des textes de plusieurs milliers d’années ont des similitudes ! Et puis, les émotions humaines sont limitées. Les passions aussi. On a tout traité : la tolérance, la vengeance, l’amour, l’amitié, la manipulation… Des motifs reviennent ici et là (la bien-aimée à ressusciter se trouve dans Yu-Gi-Oh, Shaman King, Le Jeu de la Trame ; beaucoup de manga traitent de la personne avec une « fausse personnalité » qui est devenue vraie, comme Im…). Donc autant faire ce qu’on veut !

    Je te rejoins parfaitement : l’écriture demande du travail et le travail paye ! Avant, je ne comprenais pas ce que c’était cette histoire de travail, parce que j’écrivais un peu comme ça… et puis j’ai fini par avoir la révélation ! x)

    • Charlotte le 11/05/2021 à 9 h 59 min

      Merci pour ton partage d’expérience ! En effet c’est intéressant de voir que toutes les grandes œuvres utilisent (consciemment ou non) des schémas narratifs qui existent déjà ailleurs … Ce qui ne les empêche pas d’être originales 😊

  • CANDICE le 11/05/2021 à 19 h 24 min

    Merci pour ce super article, comme toujours. Il m’a beaucoup aidée, car je suis en train d’écrire mon premier roman. Et comme tout le monde au début, je fais encore pas mal d’erreurs. Grace à cet article je me rends compte de certaines erreurs que j’ai faites, et il est très complet et très intéressant. Je suis encore très jeune, mais tes articles m’aide beaucoup, merci ! Tu as de très bons conseils, et j’attends chaque prochain article avec impatience !

    • Charlotte le 12/05/2021 à 10 h 25 min

      Merci beaucoup Candice pour ton commentaire, c’est ce genre de messages qui me motivent à être assidue sur ce blog 😘. Bon courage pour l’écriture de ton premier roman, n’hésite pas à partager tes doutes et tes avancées dans les commentaires du blog !

  • Lilas le 13/05/2021 à 23 h 54 min

    Super article ! Ma première erreur est Mary-Sue. Mon personnage n’avait aucun défaut à part vouloir toujours protéger ses amis même si elle doit se sacrifier. ça fait un peu trop basique alors j’ai essayé de lui faire des défauts du coup !

    • Charlotte le 14/05/2021 à 10 h 59 min

      Merci Lilas ! Ah ah c’est tellement tentant de créer une Mary-Sue 🙂

  • Judith le 15/05/2021 à 19 h 45 min

    Est ce que j’ai le droit de créer une héroïne Mary-Sue si justement c’est ça son défaut ?
    Je m’explique : une héroïne très jolie (mais consciente de l’être), relativement intelligente, gentille et naïve. Celle qu’on protège et que je trouverais insupportable dans la vraie vie. Mais si c’est justement ce qu’on lui reproche, d’être trop parfaite dans un monde qui ne l’ai pas et si je la fais évoluer, ça peut le faire ?
    (J’aimerais pas que le lecteur arrête de lire mon histoire si l’héroïne est trop parfaite)
    Et sinon merci beaucoup pour l’article. J’ai pas mal rit parce que je me suis reconnue dans plein de point (surtout le 8).

    • Charlotte le 17/05/2021 à 10 h 03 min

      Coucou Judith ! J’imagine que ça peut être un parti pris intéressant si tu développes ce côté naïf ou trop gentil. Par exemple dans le livre que je suis en train de lire, le héros est clairement trop gentil, serviable et arrangeant, mais justement c’est autant une qualité qu’un défaut puisqu’il a tendance à se laisser marcher sur les pieds et qu’il refoule ses émotions négatives. D’ailleurs il est en train d’en prendre conscience et j’ai l’impression qu’il va évoluer dans les derniers chapitres, ce qui m’intrigue beaucoup …

      • Judith le 17/05/2021 à 17 h 24 min

        Merci beaucoup de toujours me répondre ! Je doute beaucoup en ce moment depuis que j’ai commencé ce roman et vos conseils me sont très utiles. J’ai conseillé le blog à une amie qui écrit aussi.

        • Charlotte le 17/05/2021 à 21 h 59 min

          Merci beaucoup Judith ! Bon courage pour l’écriture de votre roman, les doutes sont normaux quand on écrit 🙂

  • Jeanne le 17/07/2021 à 21 h 30 min

    Je me vois totalement dans le point 10. J’ai fait cette erreur plusieurs fois et cette fois-ci, je ne veux plus la refaire. Je me reconnais aussi dans le point 9: Le début est beaucoup moins bien que le reste. Merci beaucoup pour tes articles, super intéressant! (Et je vais trouver des défauts pour ma Mary-Sue!)

    • Charlotte le 21/07/2021 à 16 h 29 min

      Merci à toi pour ton commentaire Jeanne !