3 bonnes raisons d’écrire un roman jusqu’au bout

En ce moment, je travaille sur un nouveau roman qui me passionne, mais qui me donne du fil à retordre 🙃. J’ai d’ailleurs connu cet été une période de démotivation, où j’ai eu envie d’abandonner ce projet pour passer à un autre … mais j’ai tenu le coup.

Ce qui m’a aidée, c’est de savoir que je passe toujours par cette phase quand j’écris un roman : il y a forcément un moment où j’ai envie de lâcher l’affaire, donc je sais que ça va passer.

Il est certes plus facile de débuter un roman que de le terminer. Beaucoup de personnes entreprennent d’écrire des histoires, mais ne parviennent pas à les mener à terme. Car si l’élan de la nouveauté nous porte au début, ça se gâte ensuite, quand les difficultés pointent le bout de leur nez. En première ligne : la lassitude, les blocages ou les aléas de la vie qui nous font faire des pauses d’écriture (après lesquelles il est toujours difficile de s’y remettre).

Pourtant, je pense qu’écrire un roman jusqu’au bout est la meilleure chose qui puisse nous arriver, en tant qu’auteurs. Dans cet article, je vous explique pourquoi !

Un véritable sentiment d’accomplissement

Poser le point final de son histoire apporte une grande satisfaction.

Écrire un roman est long et parfois difficile : y parvenir fait prendre confiance en soi. On réalise qu’on est capable de finaliser un projet de longue haleine. Ce n’est pas évident et il y a de quoi être fier !

C’est aussi un aboutissement qui peut apporter beaucoup sur le plan émotionnel : on a expérimenté le fait d’avoir des difficultés mais de les surpasser. Rien que pour pouvoir se dire “je l’ai fait” et “j’en suis capable”, ça vaut le coup d’écrire un roman jusqu’au bout.

Un exercice beaucoup plus formateur

Le début d’une histoire est déjà un apprentissage en soi. Mais l’écriture d’un roman entier est une tâche dix fois plus formatrice : on apprend à dérouler une intrigue du début à la fin, et on se confronte à des difficultés spécifiques telles que :

✍️ Le “ventre mou” (ou la tendance des milieux de romans à devenir ennuyeux)

✍️ L’arc transformationnel du personnage (ou la nécessité de faire évoluer le héros tout au long de l’histoire)

✍️ Le climax (ou la montée en puissance finale)

Et j’en passe !

Se contenter d’écrire le début des histoires, c’est se cantonner encore et encore au même exercice. Écrire un roman complet fait évoluer beaucoup plus rapidement.

Un premier jet à retravailler

On abandonne souvent un roman parce qu’on a l’impression que ce qu’on écrit est mauvais.

Or, un premier jet n’est jamais terrible : c’est lors de la réécriture qu’on le rend meilleur. Mais on ne peut pas améliorer des pages blanches, il faut avoir une base sur laquelle travailler. D’où l’intérêt de ne pas être trop exigeant avec son texte : pour réussir à l’écrire et donc à le retravailler !

Je sais que ce n’est pas évident de continuer à écrire quelque chose qu’on ne juge pas très bon. Mais il faut en passer par là, alors faites taire votre gendarme intérieur, et écrivez en vous faisant plaisir, sans vous poser trop de questions.

Une fois que vous aurez découpé votre bloc de pierre (votre premier jet), vous pourrez le sculpter en fonction de différents critères (personnages, univers, intrigue …) à la réécriture.

N’oublions pas que c’est en s’accrochant qu’on obtient un manuscrit fini !

Si vous avez besoin de conseils supplémentaire pour découvrir comment finaliser votre projet d’écriture, lisez mon article : 7 astuces pour écrire son roman jusqu’au bout

Voilà, vous savez pourquoi je conseille toujours de persévérer quand on a envie d’abandonner un projet d’écriture 🙂

⚠️ Je ne dis pas qu’il faut s’accrocher à tout prix quand un projet ne nous intéresse plus et devient une corvée, ou quand on se rend compte qu’on ne pourra en tirer rien de bon. Bien sûr, ça peut arriver et il ne faut pas culpabiliser. Dans cet article, je parle plutôt de la tendance qu’on a tous plus ou moins à laisser tomber nos débuts d’histoire dès lors que la flamme du début vacille.