Je viens de finir le livre Votre idée va devenir une réalité de Fabien Olicard !
Dans cet ouvrage, le célèbre mentaliste nous livre ses recettes pour arriver au bout de ses projets et concrétiser ses rêves. Si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce que je l’ai trouvé ce livre riche en conseils utiles, mais aussi et surtout parce que certains d’entre eux s’appliquent bien à l’écriture d’un roman. Dans cet article, je partage avec vous les réflexions que m’ont inspiré 2 de ces conseils 🙂
“Une bonne idée est une drogue dure”
Avez-vous déjà eu le syndrome de la “nouvelle idée géniale” ?
Vous savez, cette idée d’histoire qui vous tombe dessus en plein milieu de l’écriture de votre roman, et qui vous semble mille fois plus tentante que celle sur laquelle vous bossez ? Moi, j’y ai droit à chaque fois que j’écris un nouveau roman, quand j’en suis à peu près au milieu du texte.
Je sais que c’est courant, il paraît même que certains auteurs n’arrivent jamais à finir un manuscrit à cause de ce phénomène.
Pour éviter ce piège, je prends des notes pour ne pas oublier cette nouvelle idée. Puis j’essaie de mettre des œillères afin de rester focus sur mon manuscrit actuel … C’est moins rigolo, mais c’est à cette condition que j’arrive à finir mes textes entamés.
C’est un phénomène que j’ai expérimenté dès que j’ai commencé à écrire, mais j’ai trouvé l’explication récemment dans le livre de Fabien Olicard.
Selon lui : “une bonne idée est une drogue dure”. Lorsque vous en avez une, “votre esprit vous envoie une forte dose de dopamine (une hormone qui provoque un plaisir immédiat)” qui met “votre cerveau en ébullition et vous donne le sentiment d’une énergie décuplée.” Et comme “nous sommes dépendants du bien-être provoqué par la dopamine, nous allons naturellement en direction de la prochaine nouveauté plutôt que d’achever ce que nous avons commencé.”
Comme quoi, tout s’explique.
Le truc, c’est que cette sensation grisante ne dure pas … D’où l’intérêt de ne pas écouter le chant des sirènes et de s’accrocher pour terminer ce qu’on a commencé. Si votre nouvelle idée est vraiment géniale, vous trouverez la motivation nécessaire pour la développer ensuite !
“Nous ne sommes jamais vraiment prêts à nous lancer”
Voilà ce que je considère comme l’un des meilleurs conseils du livre …
L’ouvrage évoque en effet d’un piège courant quand on veut concrétiser un projet : attendre de tout savoir, d’avoir la réponse à toutes ses questions, avant de se lancer. C’est aussi un problème qui me concerne.
Et il n’y a rien de pire pour procrastiner éternellement.
Quand on écrit un roman, il est est tentant de vouloir le préparer à la perfection avant de commencer à écrire. On veut avoir peaufiné les fiches de tous ses personnages, construit une carte ultra détaillée de son monde imaginaire, détaillé son synopsis dans les moindres ramifications de l’intrigue … Et comme cela ne nous paraît jamais assez, on repousse indéfiniment le moment de se mettre vraiment à écrire.
Or, selon Fabien Olicard, “il suffit d’avoir 10% des réponses aux questions que vous vous posez pour passer à l’action.” Il précise que “nous ne sommes jamais vraiment prêts à nous lancer dans un objectif. Pour aller jusqu’au bout d’une idée, il faut expérimenter le chemin que l’on va emprunter. Vous aurez du mal à trouver les réponses avant de vous mettre en mouvement”.
C’est d’autant plus vrai dans l’écriture d’un roman, qui est un projet particulièrement mouvant. Il change au fur et à mesure de sa conception : l’évolution des personnages fait bouger l’intrigue, la réécriture la réoriente encore, les avis des bêta-lecteurs nous donnent une nouvelle vision des choses …
Acceptez donc ce caractère mouvant, et osez vous lancer sans que tout soit parfait 😉
Cet article aurait pu être beaucoup plus long, tant les conseils de Fabien Olicard sont riches en enseignements pour les aspirants auteurs (même s’il ne s’adresse pas spécifiquement à eux).
Votre idée va devenir une réalité nous explique notamment comment enraciner ses idées dans le concret, découper son objectif pour réussir à se mettre en mouvement, gérer la critique avec philosophie ou encore pourquoi il vaut mieux ne pas chercher à être original pour un premier roman …
Mais je préfère m’arrêter là, et vous conseiller de le lire si vous voulez en savoir plus !
A lire aussi : Écrire un roman, passer du rêve à l’action
Merci pour ton article, je vais regarder ce livre de très près 🙂
De rien, merci à toi pour ton message 🙂
Merci beaucoup pour tous vos articles très motivants, tout comme celui-ci !
Je vous dirais si j’arrive un jour enfin a finir une histoire ! Ce sera aussi grâce à vous.
Oh merci beaucoup Virginie ! Je vous souhaite de concrétiser ce souhait un jour 🙂